Savez-vous quel est l’élément le plus sous-estimé en email marketing ?
Le CTA, aussi appelé call to action.
Nombreux sont les entrepreneurs qui négligent cet aspect dans leurs newsletters.
Pire.
Certains emails n’en contiennent pas du tout.
Alors que c’est l’appel à l’action qui fait toute la différence en terme de conversion.
Si vous ne soignez pas votre call to action de newsletter, vous constaterez inévitablement un mauvais taux de clic, et par conséquent, de mauvaises performances lors de l’analyse de vos campagnes d’e-mailing.
C’est pourquoi dans cet article, nous allons voir ensemble comment rédiger un CTA de newsletter efficace, et 5 conseils pour les réussir à coup sûr.
Qu’est-ce qu’un call to action de newsletter ?
Un call to action (ou CTA) est une petite formule qui incite votre prospect à effectuer une action précise.
Généralement, cet appel à l’action se matérialise sous forme de bouton sur lequel vous voulez que votre prospect clique.
Il peut aussi s’agir d’une ligne ou d’un paragraphe, à la fin de votre email, sur lequel vous allez insérer un lien.
Ce dernier mènera l’utilisateur vers un formulaire de réservation d’appel téléphonique, l’inscription à un webinaire, le téléchargement d’un bonus gratuit ou un formulaire de paiement, par exemple.
Pourquoi mettre un CTA dans une newsletter ?
Si vous vous creusez la tête à écrire une newsletter, alors autant qu’elle soit ouverte, lue et le lien cliqué, n’est ce pas ?
Et bien c’est l’objectif précis de ce qu’on appelle l’appel à l’action.
Ce petit élément doit motiver votre lectorat à devenir actif. En clair : partager, s’abonner, cliquer, acheter.
Car il faut bien comprendre une chose.
Un lecteur de newsletter est généralement dans un état d’esprit particulier :
Il est passif.
C’est pourquoi, votre message doit donner envie d’agir. Plus vous serez capable de secouer vos lecteurs avec des phrases fortes et des formulations percutantes, plus vous aurez de chances qu’ils passent à l’action.
Le truc, c’est que si votre CTA de newsletter est mauvais, mal fichu ou imprécis, votre lecteur peut partir, manquer votre page de vente… et ne rien commander.
Alors autant ne pas rater cette ultime étape.
5 conseils pour réussir un call to action de newsletter
Conseil 1 : Choisissez le bon emplacement
Logiquement, votre call to action devrait se situer à la fin de votre newsletter.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que s’il arrive trop tôt, il est probable que votre prospect ne soit pas encore en condition pour répondre à votre requête. En clair, si le CTA est positionné trop haut dans le corps de l’email, votre lecteur ne sera pas assez intéressé pour agir.
Évidemment, l’emplacement du CTA est quelque chose qui se teste.
Mais les statistiques montrent que le positionnement idéal se trouve plutôt en fin de newsletter. Voire même mieux, dans le PS.
Conseil 2 : Optez pour la simplicité
Le cerveau humain déteste les choses compliquées.
Soyez donc simple dans vos CTA : ne faites pas de phrases à rallonges. Vous n’en faites pas dans le corps du texte, alors pourquoi commencer maintenant ?
Pensez aussi à la lisibilité du message : une seule phrase, une seule promesse.
Conseil 3 : Rappelez le pourquoi
Votre mission est simple : indiquer à votre audience quelle est la prochaine étape à effectuer.
Vous devez donc expliquer pourquoi elle doit passer à l’action maintenant (et comment le faire précisément).
Imaginons : vous avez un blog sur le golf. Et vous avez créé une formation pour aider les joueurs frustrés à améliorer leurs scores. Vous avez rédigé une super page de vente. Voici un début d’appel à l’action possible :
« Vous voulez gagner en régularité sur les parcours ? C’est le moment. »
Vous voyez l’idée ? C’est très simple. Avec deux petites phrases, vous rappelez ce que fait votre produit, et vous ajoutez une incitation temporelle.
Conseil 4 : Soyez direct
Ne tournez pas pendant des heures autour du pot.
Évitez les formulations du genre : « Alors si vous avez bien aimé ce que vous avez lu parce que vous avez trouvé que notre newsletter était intéressante, et si vous voulez commander… »
Non.
Le call to action c’est maintenant ou jamais.
Soyez direct dans votre demande. N’ayez pas peur d’être le plus directif possible. N’ayez pas non plus honte de vendre votre solution.
Conseil 5 : Soyez précis sur le comment
Ne croyez pas que tout le monde est à l’aise avec la technologie.
Ok, vous travaillez sur le web. Vous avez probablement l’habitude d’acheter des produits sur internet. Mais la personne qui lit votre newsletter n’en a peut-être pas la moindre idée.
C’est donc votre rôle de lui expliquer précisément ce qu’il doit faire pour passer à l’étape suivante. Soyez précis sur la marche à suivre.
Si l’on reprend l’exemple précédent de la vente d’une formation sur le golf :
« Vous voulez gagner en régularité sur les parcours ? C’est le moment.
Cliquez sur le lien juste en-dessous pour tout découvrir :
-> BOUTON d’appel à l’action : « Je veux améliorer mes scores »
ou
-> LIEN texte de la formation
Vous voyez, cela n’a rien de sorcier. Mais au moins, pas de place pour le doute. Les choses sont claires. Les gens savent exactement quoi faire.
Pour conclure avec les CTA
Créer un bon call to action n’est pas bien compliqué. Ceci étant dit, si vous avez envie de réveiller votre audience et de la faire agir, vous ne pouvez pas passer à côté. C’est indispensable.
Mais retenez aussi ceci :
Le meilleur CTA ne sauvera pas une newsletter mal écrite, ou un contenu inintéressant.
Il faut donc que votre message décoiffe. Que vos mots soient percutants. Que vous soyez divertissant. Sinon, cela ne sert à rien.
Enfin, voici une dernière ressource utile si vous cherchez des exemples de newsletters à utiliser pour votre business :
-> 15 exemples de newsletters à recopier pour captiver votre audience
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